Loupiac (14-15 juin 2014)

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Le rendez-vous est fixé à 7h30 mais, le café ne se faisant pas seul, des courageux et courageuses sont présents dès 7h, merci à eux. Petit à petit, tout le monde arrive dont certains, quelque peu inquiets de l’aspect du ciel, s’inquièrent des prévisions météo. « Elles sont bonnes va, tu peux l’enlever ta tenue de pluie ! ». Café, croissants, chocolatines (pains au chocolat pour ceux qui sont d’ailleurs !), bon démarrage ! En parlant de démarrage, il serait temps d’y aller ! Départ donné à 8h et quelques minutes soréziennes : 11 motos et 1 trike partent pour de nouvelles aventures, ça fait un beau convoi ! Montée sur Puylaurens, descente sur St Paul, des virages, une route sèche, le groupe de devant se fait la malle ; derrière, on peaufine les trajectoires, on évite de martyriser les passagères ! Regroupement puis direction Graulhet, Gaillac ; même scénario mais sans regroupement ; résultat : devant, ils passent dans Gaillac, derrière, on fait le tour ! « Ils peuvent pas nous attendre ? Ils ont mis du scotch d’électricien sur leurs rétros ? » Bon, un grand parking, des arbres , il est temps de dégourdir nos gambettes, de décongestionner nos fessiers ! On s’arrête ! Oh ! Oh ! On les croyait devant, ils étaient derrière ! Les voilà ! Nouveau regroupement et tout le monde est là ! Notre dévoué président fait une brève mais nette mise au point, on sent qu’il n’est pas loin de monter dans les tours ! Bien, discussions, explications, apaisement, on repart direction Cahors. Afin de soigner leur tendinite aiguë du poignet droit, deux d’entre nous inventent l’attitude « lièvre-tortue » ; le principe est simple : on se place derrière, on coupe tout ; on laisse le groupe s’éloigner puis, là, on ouvre en grand (s’ils avaient du kérosène, ils en auraient mis !) ; on rattrape et on recommence. Au delà de ces péripéties « je te perds, tu me perds, on se retrouve », nous évoluons sur de très bonnes routes au milieu de paysages superbes (si vous en avez l’occasion, allez y, ça vaut le coup d’œil !). Cahors, nous voici ; Cahors, nous voilà. On va essayer de l’éviter par l’Est et nous y arrivons ! Dernier rond-point, on va tout droit ; erreur, il fallait prendre à droite (le GPS flemmard a averti trop tard !). Il faut donc faire demi-tour, rien de bien terrible me direz vous mais nous sommes nombreux et il y a du trafic ! Devant ça passe, au milieu ça suit mais en queue deux sont paumés ! Nous saurons plus tard qu’ils tournèrent trop tôt. Nous voilà sur la 820, l’alerte est donnée : il en manque 2 ! Nous essayons de rattraper le groupe de tête, trop loin, on s’arrête : portable, portable ! aide nous ! rien, on attend, la pression monte ! Çà y est, les voilà ! Raté c’est un belge ! (ce n’est pas une blague !).Il faudra attendre encore un peu pour que le véritable ouf de soulagement soit poussé.

Avant d’aller plus loin dans le récit, il me semble que deux principes de bon sens peuvent éviter ce genre de situation :

1-Celui de devant regarde qui le suit qui regarde qui le suit qui…etc : facile à écrire, pas toujours simple à appliquer !

2-Quand on est « largué », on s’arrête et on attend soit un coup de fil (merci le portable !), soit un membre du groupe.

Attention hein ! Un sage chinois, peut-être indou ou alors persan a écrit ou dit : « celui qui affirme détenir la vérité est déjà sur le chemin de l’erreur. ». Son nom ? Çà, c’est une bonne question !

Finalement, nous nous retrouverons tous ; nous sentons, cependant, poindre chez notre cher président une colère que j’aurais tendance à colorier en noir mais il sait se tenir le bougre ! Nous repartons, un coin d’ombre, des bancs, des tables, STOOOOOOP ! Arrêt pique-nique bienvenu ! Mais, bon sang ! j’ai pas vu de remorques ! D’où ça sort tout çà ? Il y a de quoi nourrir et désaltérer la moitié de la population motarde ! Allez, va, comme on dit, il vaut mieux en avoir trop que pas assez et puis, ce soir, il y a apéro, non ? « Je partirais sans manger maintenant ! » « J’irais bien faire la sieste, moi ». Eh bé ! non ! Il faut finir d’arriver. C’est reparti, la caravane redémarre, l’allure est plutôt gentillette (digestion oblige) mais toujours dans de magnifiques paysages où de ci, de là se dressent de superbes bâtisses de pierres ; finalement, nous atteignons le camping « Les hirondelles ». Trop tôt !, Tout n’est pas prêt alors attendons en buvant un coup pardi ! On l’a bien mérité ! (hum ! hum ! c’était pas la mine non plus !).La suite ? En vrac, mise en place et soirée :

Installation dans des mobil-homes confortables et à l’ombre de chênes svp ; piscine pour les uns (unes), chaises à bar pour d’autres. Apéro pour lequel nous ne pouvons que remercier ceux qui sont descendus à Souillac afin de se procurer le carburant manquant, ceux et celles qui ont fourni et confectionné les toasts accompagnateurs, pas merci à l’averse que l’on qualifiera d’orageuse et qui essaya de nous arrêter dans notre élan mais qui, finalement, se découragea devant notre entêtement « apéristique ». Repas où la nourriture est bonne, bien cuisinée accompagnée d’un excellent vin cadurcien. Soirée attablée, nous y apprécions le calme et la fraîcheur. Oups ! J’allais oublier : dans ce camping, nous avons appris que, parmi nous, se trouve un gymnaste accompli ! Alors que nous pouvons être nombreux, nombreuses à pouvoir rouler sous une table, y monter, se mettre à l’équerre bras tendus en appui sur huit doigts (4 à chaque main, il faut tout expliquer !) est un exercice qui risque d’en éliminer pas mal ! (Eh ! j’ai pas dit tous, mauvaises langues !). Après une nuit douce, calme et sereine (pas pour tout le monde d’après des commentaires matinaux ! Chut ! je n’en dirai pas plus !), un petit déjeuner où rien ne manque, nous nous retrouvons à l’entrée ; au-revoir à nos hôtes puis départ ! Bon, je vais me répéter mais ce coin est vraiment superbe ! Il va falloir y revenir plus longuement. De petites routes campagnardes viroleuses qui incitent à de bonnes bourres entre amis nous amèneront à effleurer Rocamadour, nous guideront vers Figeac avant de rejoindre Naucelle. Nous n’en sommes pas là, l’arrêt café est inévitable : garer nos 12 engins , pas simple ; trouver une terrasse accueillant 16 personnes d’un coup, pas simple non plus ! Non, mais, qu’est ce que vous croyez ! On y arrive ! Pensant, sans doute, que le nombre de spectateurs suffisait, un kéké passe en trombe devant la terrasse. N’ayant réussi à défriser aucune moustache, c’est sa teutonne voiture qu’il faillit friser contre la rambarde du pont voisin ! Dommage, il aurait certainement eu là l’occasion d’entendre nos applaudissements en lieu et place de nos commentaires peu flatteurs en rapport direct de son attitude imbécile ! (Non, je ne m’énerve pas mais un peu de marche à pieds lui aurait peut-être remis le cerceau en marche.) N’en parlons plus, nous reprenons notre route jusqu’à Naucelle où doivent nous rejoindre deux motos du club. « Le Flambadou », nous y sommes ! Le parking est grand, nous y rangeons nos engins en épi, nous attendons que nos quatre amis arrivent ; çà ne saurait tarder. Dire que les motards sont un peu envahissants est un doux euphémisme car très rapidement, casques et blousons squattent les lieux. Comme sœur Anne nous ne voyons rien venir quand tout à coup : « çà y est, les voilà ». Retrouvailles, prises de nouvelles, petites discussions, passage à table : une salle nous est réservée, « uno pulido tablado » où, au final, chacun trouvera une chaise et une assiette. Excellent repas même si, comme la veille, on a droit à des cuisses de canard ! Qu’importe, on peut comparer et je dois dire, qu’à mon goût, celles ci sont encore meilleures. On mange, on parle, on boit (modérément hein !), une d’entre nous a même droit à une esquisse de shampoing à base de vinaigrette ! (Non, je ne me moque pas ! Je relate ! Je relate !). Quand le repas est fini, que chacun a acquitté son du, le temps, lui, est passé ! Changement d’itinéraire : plus de St Sernin, plus de Lacune mais Albi direct ! Au-revoir à Patrick, principal instigateur de cette belle balade car, en effet, il s’en va vers d’autres cieux par d’autres routes ; bon retour ! Que dire des voies qui vont nous ramener à Castres ? Elles sont larges, certes ; elles sont parfaitement bitumées, certes mais elles sont radarisées, jumelées bleu azur aussi deviennent elles rapidement ennuyeuses ; on y « bouffe du kilomètre » comme on dit et c’est tout. Castres passé, on retrouve nos routes de campagne où l’on se remet à piloter. Est-ce l’angoisse du retour ? Un coup de fatigue ? Toujours est-il qu’une moto décide de s’arrêter avant Sorèze et c’est dans le « tube » de notre piscinologue préféré qu’elle attend pendant que nous sirotons une bière dans la maison présidentielle.

De belles routes, de beaux paysages, un bon camping, y a pas à dire mais il va falloir y revenir dans ce coin !

À bientôt.

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