Dimanche 03 avril, nous allons nous retrouver à 7 motos mais 8 participants pour, enfin, nous régaler de cette balade prévue depuis fort longtemps (Ah ! caprices de la météo !). Arrêt à Verdalle où deux d’entre nous attendent puis c’est parti ! Castres, Brassac, de beaux virolos, histoire de se mettre en forme avec un rythme tranquille mais régulier. Ensuite, direction Lacaune ; attention ! parties humides fréquentes et piégeuses ! Lacaune, pas de bistrot en vue donc pas de café ; on n’a pas pris la bonne rue alors on verra plus tard. Plus tard, c’est où ? À Belmont sur Rance pardi ! Entre, cette petite route (sans gravillons cette fois !) aux multiples virages qui nous fait découvrir un paysage toujours magnifique. Belmont, nous voici, nous voilà : premier arrêt, bistrot fermé ! « Il y en a un plus loin », on commence par y aller à pieds puis, finalement , non, la recherche s’effectuera à moto ; c’est plus reposant pour nos bottes ! Ça y est, on en a trouvé un équipé de tables de trois ou de quatre alors, évidemment à huit, on déménage ! Installation, chacun apprécie ; faut dire qu’au col de La Bassine et dans la descente ventée sur Belmont le fond de l’air fut un peu frais !
« -J’ai voulu acheter une moto , ma femme n’a pas voulu nous dit le patron.
-En photo, elle me plaisait mais quand je l’ai vue … rétorque son épouse. »
Le ton monte, apparemment cette discussion est récurrente d’après les réactions d’autres personnes du bistrot : « Ça y est, c’est reparti ! ». Nous retrouverons le peut-être futur motard devant la porte histoire de discuter un peu de nos différentes montures. Bien, il faut poursuivre notre route vers Camarès puis Sylvanès. Une petite route printanière nous y amènera à travers des paysages vallonnés baignés de belles teintes de verts (casse-tête d’artistes peintres !). Camarès, village aux typiques maisons de pierres où, inratable, trône, à l’entrée, l’ancienne abbaye cistercienne or, en face, ou presque, un bar resto : nous allons pouvoir étancher notre soif et satisfaire nos appétits quelque peu aiguisés ! Pas de sieste mais visite de l’illustre construction : une église majestueuse à l’intérieur de laquelle règne un orgue tout autant majestueux laissant à imaginer le son des concerts qui s’y déroulent ; un cloître aux colonnes usées par le temps et les vents mais où se respirent calme et plénitude ; je raccourcis mais c’est à voir ! Retour aux motos puis départ vers Brusque, Murat sur Vèbre. Ah ! on en voulait des virages Eh bien ! On en a, de quoi affûter nos trajectoires d’autant plus que les routes ne sont pas très larges, c’est le moins qu’on puisse dire pourtant quel plaisir ! On frôle ensuite Le Laouzas, on longe La Raviège, on traverse La Salvetat avant d’arriver à Anglès. Les paysages traversés, parfois austères, sont toujours très beaux ; bon, d’accord, il n’y a pas grand monde mais on n’est pas venu pour faire les magasins, hein ? En parlant de monde, c’eut été bien de rencontrer une ou deux personnes du coin dans ce croisement où, faute de road-book assez précis, on se pose la question : »c’est à droite ou à gauche ?. Oui ! il y a des panneaux mais ils ne nous donnent aucune réponse alors il va falloir plonger dans nos souvenirs : « il me semble que c’est par là, un peu plus loin, à gauche. ».Y a pas à dire mais l’un d’entre nous n’est pas guetté par Azheimer puisque, quelques kilomètres plus loin, nous bifurquerons vers Boissezon comme prévu, retour dans la plaine ! C’est ainsi qu’après cette belle journée moto, nous nous retrouvons (sauf deux qui nous quittèrent avant d’arriver) à Sorèze pour y déguster une boisson bien rafraîchissante (non, je n’en dirai pas plus !).Allez ! À bientôt pour la prochaine ! Il me tarde déjà !