Vendredi 5 septembre, un café chaud nous attend dès 8 h (Merci à ceux et celles qui l’ont préparé !). Les 7 motos et le trike arrivent tous plus chargés les uns que les autres, tout le monde est là même ceux qui avaient prévenu de leur absence possible due à des ennuis mécaniques, tant mieux ! Ça y est, le départ est donné ! De quoi ! De quoi ! Pas si vite ! Avant même d’être arrivés sur la route, arrêt ! Un boîtier à lunettes au sol ! À qui appartient-il ? À notre cher président qui, certainement stressé d’avoir son épouse passagère sur un aussi long trajet, l’avait négligemment posé sur une sacoche ! (pas son épouse, ses lunettes hein ! ). Après avoir rendu, avec quelques commentaires, l’objet perdu à son propriétaire nous prenons la route direction Lacaune. De beaux virages, un bon grip, de bonnes odeurs automnales qui viennent titiller nos narines dilatées par un petit air assez frisquet ; tout va bien. Arrivée à Lacaune où nous attendent le dernier comparse et sa passagère. Sortie, arrêt imprévu, que se passe t-il ? Notre cher GPS n’accepte pas d’avoir plusieurs trajets dans sa petite cervelle électronique et nous propose une direction pour le moins étonnante. On éteint le fantaisiste, on ressort le bon vieux road-book à l’ancienne (construit avec une carte, un papier et un stylo quoi !). Bien, maintenant, on y va direction Moulin-Mage puis Camarès (non, ce Camarès là n’est pas celui de la chanson !). Hou ! là là, le Conseil Général du coin doit posséder une carrière vu la quantité de gravillons que l’on trouve sur la route ! Ça tangue ! Ça tangue ! Personne n’aime mais certains encore moins n’est ce pas ? Ouf ! Le goudron reprend le dessus, arrêt café mérité ! Inutile de vous préciser le boxon sur une terrasse installée sur un trottoir ! L’endroit n’en est pas moins superbe et l’accueil sympathique ! Nous poursuivons notre périple : des virages, des villages ; nos motos ronronnent gentiment mais le trike, lui, en a plein les roues et le fait savoir dans la traversée d’un hameau en larguant une de ses valises sur la route ! L’alerte est donnée, un des habitants propose un tendeur salvateur (nous apprendrons par la suite qu’il est possesseur d’un side , solidarité motarde encore et toujours !). C’est reparti, arrêt miam miam à l’ombre ; avec ce qu’il y a, nous pouvons lancer des invitations ! Anduze, on s’en approche mais avant de retrouver les ralentisseurs qui pullulent dans chaque village de la nationale nous y amenant, une petite surprise ! La route est barrée ! La déviation mise en place nous fait découvrir un paysage magnifique tout en nous faisant sauter d’un virage sur l’autre ; impeccable pour affûter ses trajectoires, habituer les passagères néophytes à balancer d’un côté puis de l’autre !
Arrivée au camping, accueil chaleureux, installation dans des mobil-homes toujours aussi confortables (nous apprendrons par la suite que dans l’un d’entre eux un règlement intérieur fut même instauré !). Passage à la piscine, apéro qui assure, repas toujours aussi bon, que du classique quoi ! Dodo réparateur et c’est reparti pour le deuxième jour ! Pas pour tout le monde puisque la largeur du trike ne l’incite guère à passer Navacelle, que les bras de son pilote ressentent encore les virages d’hier alors repos, piscine mais aussi courses pour tous (merci à eux). Au programme : cirque de Navacelle puis mont Aigoual, belles perspectives ! Direction St Hippolyte du Fort (la route est à droite monsieur le président !), alternance de grande courbes et de trop longues lignes droites mais, bon, on va pas refaire le tracé ! Puis, montée du col et là, diantre !, un automobiliste local vient s’intercaler dans le groupe. Il va donc falloir indiquer à ce monsieur qu’il y a des choses qui ne se font pas ! Ce sera fait quelques kilomètres plus loin mais il a fallu s’appliquer car, le bougre, il n’amusait pas le tapis ! Cirque de Navacelle, découverte pour certains (es), retrouvailles pour d’autres mais que dire d’autre qu’exceptionnel !
« -On va y descendre ? Le ton de la voix traduit une certaine inquiétude.
-On va même remonter de l’autre côté ! »
La réponse ne semble pas rassurante et pourtant c’est ce que nous allons faire, quel panorama ! Après en avoir pris plein les yeux, de petites routes viroleuses, des villages aux rues étroites et parfois pentues que notre GPS, ayant retrouvé ses esprits, nous fait traverser puis L’Espérou avant de grimper l’Aigoual. Un grimpette que nous allons effectuer sur une route refaite, à un rythme que je qualifierais de soutenu, quel pied ! Arrivés en haut, l’altitude a ouvert nos estomacs aussi admirons nous le paysage puis passons à table sans grandes hésitations. Ah ! Çà va mieux ! On peut enfourcher nos engins reposés afin de retourner à Anduze sur des voies toujours aussi viroleuses, à travers des paysages plus sauvages les uns que les autres ; c’est un peu loin mais qu’est ce que c’est beau ! (tiens j’ai entendu ça quelque part !). Retour au camping, à son programme de base : piscine, apéro, repas, dodo. Ce soir une partie plus culturelle : qui fut Viollet-Le-Duc ? car nous sommes passés devant l’une de ses demeures. Après moult appels à nos mémoires respectives, il fallut faire appel à celle de la tablette de l’un d’entre nous mais maintenant, nous, on sait qui c’est. (et vous ?).
Prêts pour le troisième jour ? Oui ? alors on y va ! Où çà ? Sur la Corniche des Cévennes bien sûr ! On va pas s’en priver de celle là ! Tandis que certains finissent d’arrondir leurs pneus, d’autres en profitent pour admirer le paysage cévenol dans toute sa splendeur : montagnes, châtaigniers, solitude, rudesse hivernale devinée. En haut, arrêt panorama connu de nous seuls (et de quelques milliers d’autres !) : des traces de sang, là, sur le parking ! Les esprits s’enflamment, les hypothèses fusent ; finalement, celle du sanglier abattu sera la bonne puisque confirmée par un chasseur du cru à la recherche de son chien. Comment s’appelle un élevage de vers à soie ? (c’est la question culture pas beaucoup mais on étale !). C’est une magnanerie ; mot venant de l’occitan magnan qui désigne le bombyx du mûrier. Allez ! une couche de plus : l’élevage de ce bombyx (papillon domestique) qui donne les vers à soie s’appelle la sériciculture.
Pourquoi cette question ? Parce que du point de vue on en voit une de magnanerie ! Bon, c’est pas tout, nous redescendons sur Florac puis tournons à droite direction Alès à travers ces Cévennes sauvages aux routes multiples, amusantes à moto où on peut s’y arsouiller sans retenue mais aussi s’y balader et y découvrir de somptueux paysages. À partir d’Alès, le groupe se sépare : certains vont visiter la bambouseraie, d’autres vont profiter de la piscine puis d’autres enfin vont visiter le centre d’Alès (l’avaient-ils vraiment prévu ?) . Nous saurons plus tard que lors de cette fin d’après-midi là, l’un de nous laissa entrevoir des talents multiples : ceux de mécanicien en redonnant au trike des biellettes qu’il avait tendance à perdre, ceux de show-man en montrant sa maîtrise du chant sur la scène du camping ! La suite de la soirée ? Se référer aux précédentes !
Dernier jour ! Le retour ! D’abord, on revient sur la Corniche mais là, on a bien fait d’en profiter la veille, le brouillard puis en redescendant sur Florac du vrai brouillard à couper avec un couteau qui taille ! Nous en sortons avant de profiter du spectacle donné par les Gorges du Tarn où, à Ste Énimie pour être précis, nous buvons un petit café réconfortant. Toujours aux prises avec ses biellettes récalcitrantes le trike et ses passagers décident de tirer droit (si l’on peut dire dans les gorges !) tandis que les motos nous bifurquons à La Malène vers le Point Sublime. Le détour en vaut la peine ! La vue sur les gorges et les monts environnants est imprenable ! (Les appareils photo crépitent, la boite à médaille souvenir aussi !). Retour dans les gorges (attention aux épingles, rester sur la route car, en dehors, y a du gaz !) puis Millau, St Afffrique, il commence à faire faim ! Petit tour du lieu d’abord pour retrouver nos amis trikeurs qui resteront invisibles puis pour trouver un coin où manger (nous en trouverons un de plus, vu la longueur du service, nous aurons même le temps de le scruter de fond en combles !). Le ciel semble bien noir, nous quittons Mireille et Patrick qui, eux, vont se diriger directement vers Bédarieux tandis que nous irons vers Alban, sur une note qui s’avèrera très optimiste pour tous : »nous allons passer à côté ». Sortie de St Affrique : clip ! Clop ! la grosseur des gouttes nous incite à un arrêt immédiat et à un équipement de pluie très rapide ! Il était temps ! Nous voilà sous un déluge, les éclairs ne nous laissent aucun doute, nous ne sommes pas à côté mais bel et bien sous l’orage et ses trombes d’eau ! Il faut attendre (attendre n’est peut être pas le bon mot) Réalmont pour que ça se calme ! Arrivés à Sorèze, nous aurons testé nos équipements de pluie mais, surtout, nous aurons passé 4 jours de moto, de paysages, de rigolades et de bonne humeur alors eh ! à recommencer.
À bientôt.
Vendredi 5 septembre, un café chaud nous attend dès 8 h (Merci à ceux et celles qui l’ont préparé !). Les 7 motos et le trike arrivent tous plus chargés les uns que les autres, tout le monde est là même ceux qui avaient prévenu de leur absence possible due à des ennuis mécaniques, tant mieux ! Ça y est, le départ est donné ! De quoi ! De quoi ! Pas si vite ! Avant même d’être arrivés sur la route, arrêt ! Un boîtier à lunettes au sol ! À qui appartient-il ? À notre cher président qui, certainement stressé d’avoir son épouse passagère sur un aussi long trajet, l’avait négligemment posé sur une sacoche ! (pas son épouse, ses lunettes hein ! ). Après avoir rendu, avec quelques commentaires, l’objet perdu à son propriétaire nous prenons la route direction Lacaune. De beaux virages, un bon grip, de bonnes odeurs automnales qui viennent titiller nos narines dilatées par un petit air assez frisquet ; tout va bien. Arrivée à Lacaune où nous attendent le dernier comparse et sa passagère. Sortie, arrêt imprévu, que se passe t-il ? Notre cher GPS n’accepte pas d’avoir plusieurs trajets dans sa petite cervelle électronique et nous propose une direction pour le moins étonnante. On éteint le fantaisiste, on ressort le bon vieux road-book à l’ancienne (construit avec une carte, un papier et un stylo quoi !). Bien, maintenant, on y va direction Moulin-Mage puis Camarès (non, ce Camarès là n’est pas celui de la chanson !). Hou ! là là, le Conseil Général du coin doit posséder une carrière vu la quantité de gravillons que l’on trouve sur la route ! Ça tangue ! Ça tangue ! Personne n’aime mais certains encore moins n’est ce pas ? Ouf ! Le goudron reprend le dessus, arrêt café mérité ! Inutile de vous préciser le boxon sur une terrasse installée sur un trottoir ! L’endroit n’en est pas moins superbe et l’accueil sympathique ! Nous poursuivons notre périple : des virages, des villages ; nos motos ronronnent gentiment mais le trike, lui, en a plein les roues et le fait savoir dans la traversée d’un hameau en larguant une de ses valises sur la route ! L’alerte est donnée, un des habitants propose un tendeur salvateur (nous apprendrons par la suite qu’il est possesseur d’un side , solidarité motarde encore et toujours !). C’est reparti, arrêt miam miam à l’ombre ; avec ce qu’il y a, nous pouvons lancer des invitations ! Anduze, on s’en approche mais avant de retrouver les ralentisseurs qui pullulent dans chaque village de la nationale nous y amenant, une petite surprise ! La route est barrée ! La déviation mise en place nous fait découvrir un paysage magnifique tout en nous faisant sauter d’un virage sur l’autre ; impeccable pour affûter ses trajectoires, habituer les passagères néophytes à balancer d’un côté puis de l’autre !
Arrivée au camping, accueil chaleureux, installation dans des mobil-homes toujours aussi confortables (nous apprendrons par la suite que dans l’un d’entre eux un règlement intérieur fut même instauré !). Passage à la piscine, apéro qui assure, repas toujours aussi bon, que du classique quoi ! Dodo réparateur et c’est reparti pour le deuxième jour ! Pas pour tout le monde puisque la largeur du trike ne l’incite guère à passer Navacelle, que les bras de son pilote ressentent encore les virages d’hier alors repos, piscine mais aussi courses pour tous (merci à eux). Au programme : cirque de Navacelle puis mont Aigoual, belles perspectives ! Direction St Hippolyte du Fort (la route est à droite monsieur le président !), alternance de grande courbes et de trop longues lignes droites mais, bon, on va pas refaire le tracé ! Puis, montée du col et là, diantre !, un automobiliste local vient s’intercaler dans le groupe. Il va donc falloir indiquer à ce monsieur qu’il y a des choses qui ne se font pas ! Ce sera fait quelques kilomètres plus loin mais il a fallu s’appliquer car, le bougre, il n’amusait pas le tapis ! Cirque de Navacelle, découverte pour certains (es), retrouvailles pour d’autres mais que dire d’autre qu’exceptionnel !
« -On va y descendre ? Le ton de la voix traduit une certaine inquiétude.
-On va même remonter de l’autre côté ! »
La réponse ne semble pas rassurante et pourtant c’est ce que nous allons faire, quel panorama ! Après en avoir pris plein les yeux, de petites routes viroleuses, des villages aux rues étroites et parfois pentues que notre GPS, ayant retrouvé ses esprits, nous fait traverser puis L’Espérou avant de grimper l’Aigoual. Un grimpette que nous allons effectuer sur une route refaite, à un rythme que je qualifierais de soutenu, quel pied ! Arrivés en haut, l’altitude a ouvert nos estomacs aussi admirons nous le paysage puis passons à table sans grandes hésitations. Ah ! Çà va mieux ! On peut enfourcher nos engins reposés afin de retourner à Anduze sur des voies toujours aussi viroleuses, à travers des paysages plus sauvages les uns que les autres ; c’est un peu loin mais qu’est ce que c’est beau ! (tiens j’ai entendu ça quelque part !). Retour au camping, à son programme de base : piscine, apéro, repas, dodo. Ce soir une partie plus culturelle : qui fut Viollet-Le-Duc ? car nous sommes passés devant l’une de ses demeures. Après moult appels à nos mémoires respectives, il fallut faire appel à celle de la tablette de l’un d’entre nous mais maintenant, nous, on sait qui c’est. (et vous ?).
Prêts pour le troisième jour ? Oui ? alors on y va ! Où çà ? Sur la Corniche des Cévennes bien sûr ! On va pas s’en priver de celle là ! Tandis que certains finissent d’arrondir leurs pneus, d’autres en profitent pour admirer le paysage cévenol dans toute sa splendeur : montagnes, châtaigniers, solitude, rudesse hivernale devinée. En haut, arrêt panorama connu de nous seuls (et de quelques milliers d’autres !) : des traces de sang, là, sur le parking ! Les esprits s’enflamment, les hypothèses fusent ; finalement, celle du sanglier abattu sera la bonne puisque confirmée par un chasseur du cru à la recherche de son chien. Comment s’appelle un élevage de vers à soie ? (c’est la question culture pas beaucoup mais on étale !). C’est une magnanerie ; mot venant de l’occitan magnan qui désigne le bombyx du mûrier. Allez ! une couche de plus : l’élevage de ce bombyx (papillon domestique) qui donne les vers à soie s’appelle la sériciculture.
Pourquoi cette question ? Parce que du point de vue on en voit une de magnanerie ! Bon, c’est pas tout, nous redescendons sur Florac puis tournons à droite direction Alès à travers ces Cévennes sauvages aux routes multiples, amusantes à moto où on peut s’y arsouiller sans retenue mais aussi s’y balader et y découvrir de somptueux paysages. À partir d’Alès, le groupe se sépare : certains vont visiter la bambouseraie, d’autres vont profiter de la piscine puis d’autres enfin vont visiter le centre d’Alès (l’avaient-ils vraiment prévu ?) . Nous saurons plus tard que lors de cette fin d’après-midi là, l’un de nous laissa entrevoir des talents multiples : ceux de mécanicien en redonnant au trike des biellettes qu’il avait tendance à perdre, ceux de show-man en montrant sa maîtrise du chant sur la scène du camping ! La suite de la soirée ? Se référer aux précédentes !
Dernier jour ! Le retour ! D’abord, on revient sur la Corniche mais là, on a bien fait d’en profiter la veille, le brouillard puis en redescendant sur Florac du vrai brouillard à couper avec un couteau qui taille ! Nous en sortons avant de profiter du spectacle donné par les Gorges du Tarn où, à Ste Énimie pour être précis, nous buvons un petit café réconfortant. Toujours aux prises avec ses biellettes récalcitrantes le trike et ses passagers décident de tirer droit (si l’on peut dire dans les gorges !) tandis que les motos nous bifurquons à La Malène vers le Point Sublime. Le détour en vaut la peine ! La vue sur les gorges et les monts environnants est imprenable ! (Les appareils photo crépitent, la boite à médaille souvenir aussi !). Retour dans les gorges (attention aux épingles, rester sur la route car, en dehors, y a du gaz !) puis Millau, St Afffrique, il commence à faire faim ! Petit tour du lieu d’abord pour retrouver nos amis trikeurs qui resteront invisibles puis pour trouver un coin où manger (nous en trouverons un de plus, vu la longueur du service, nous aurons même le temps de le scruter de fond en combles !). Le ciel semble bien noir, nous quittons Mireille et Patrick qui, eux, vont se diriger directement vers Bédarieux tandis que nous irons vers Alban, sur une note qui s’avèrera très optimiste pour tous : »nous allons passer à côté ». Sortie de St Affrique : clip ! Clop ! la grosseur des gouttes nous incite à un arrêt immédiat et à un équipement de pluie très rapide ! Il était temps ! Nous voilà sous un déluge, les éclairs ne nous laissent aucun doute, nous ne sommes pas à côté mais bel et bien sous l’orage et ses trombes d’eau ! Il faut attendre (attendre n’est peut être pas le bon mot) Réalmont pour que ça se calme ! Arrivés à Sorèze, nous aurons testé nos équipements de pluie mais, surtout, nous aurons passé 4 jours de moto, de paysages, de rigolades et de bonne humeur alors eh ! à recommencer.
À bientôt.