Mercredi 8mai, soit avec un jour d’avance en raison d’une météo déplorable prévue pour le 9, départ pour notre séjour dans les PO. Afin de profiter pleinement d’une journée sèche, nous décidons de passer par le Pas de la Case. Évidemment et je ne suis pas dupe, il en faudra toujours un (e) pour ajouter perfidement : « uniquement parce qu’il ne pleut pas ? ».Toujours est-il que les cinq motos partent sagement en convoi vers l’Andorre. Tarascon, nous y voici, nous y voilà, mais à la sortie du 4 voies, un long bouchon démontre que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée lumineuse. Remontée de file autorisée, tolérée, ou pas, nous utilisons à fond, mais à allure très modérée, l’avantage de n’avoir que deux roues. Toutefois, l’arrêt programmé n’aura pas lieu (Envalira sur la voie gauche, non merci !) et c’est d’un bon rythme que nous atteindrons l’antre marchande où nous effectuerons les pleins respectifs envisagés. Réservoirs, valises, top-cases repus, passage obligé : la douane
« -Qu’avez-vous à déclarer ?
-2 cartouches, 2 bouteilles.
-Vous êtes avec les autres motos ?
-Oui, nous nous sommes partagés la tâche.
-C’est bon, circulez. »
Bonne intuition douanière, il allait falloir du temps avant que chacun retrouve son du !
Montée toujours très sympathique du Puymorens, redescente sous le soleil ; ça penche ; ça enroule sereins et tranquilles. Eh ! Eh ! des tables, des bancs, un petit ruisseau, des névés de-ci, de-là ; arrêt ! Mais non ! Décidément, il faut tout expliquer ; ce n’est pas parce que le coin est bucolique que nous stoppons ! Il est l’heure de calmer nos estomacs énervés par l’altitude, c’est tout ! Là, nous nous apercevons que la moto de notre cher président (quel organisateur, quand même !) tient du semi-remorque puisqu’il en sort :
-un liquide ocre qui se transforme en boisson plus jaune dès qu’il y ajoute de l’eau bien glacée également amenée par ses soins.
-des salades individuelles avec assaisonnement svp !
-un jus de raisin passablement fermenté mais au goût délicieux.
-des barquettes de fruits et, là, le couac ! En effet, arrivés à ce stade du repas, il s’avère que l’une d’entre elles n’a vraiment pas supporté l’altitude ! Aucune conséquence grave mais, tout de même, devinez sur qui elle est tombée ? Oui ! c’est çà ! Vous avez peur des ennuis ? Pas de problème ! Il est là, c’est sur lui que çà va dégringoler ! On devrait coller sur sa moto : « Vous n’aurez pas d’ennuis avec moi, je les prends en charge dans mes valises ! »
Bien, nous revoilà en selle après, bien sur, un bon café. Des virages, encore des virages, rien que des virages ; la remise en trajectoires après l’hivernage était nécessaire mais, croyez moi, arrivés à Céret nous sommes au top !
Pour l’installation, pas de commentaires, voir les années précédentes ; y a pas à dire mais avoir des habitudes, ça a parfois du bon !
Jour 2 : la météo est mauvaise, nous passons la journée à attendre la pluie, elle ne tombera pratiquement pas ! Ne nous plaigniez pas trop car nous passons en revue toute la gamma gt du motard frustré que nous possédons.
Jours 3 et 4 : la plaisanterie a assez duré, nous roulons, mesdames, vous auss